Leys



Ernest Stanilas LEYS



État civil
  • né le 1er juillet 1841 à Paris.
  • décédé le 26 ami 1892
  • profession  : tapissier décorateur à Paris
  • décoration : officier de la Légion d'honneur (8 avril 1889)
Mariages
Enfants :
  • Ernest Violet











Ernest Leys possède une maison de tapisserie et d’ébénisterie de renom au 3, place de la Madeleine. La famille vit aux 11 cité du Retiro














Architecte-décorateur-assembleur durant 35 ans, Georges Hoentschel (1855-1915) reprend la succession de la Maison Leys. Il travaille au tournant du siècle, pour tout ce que Paris compte d’amateurs éclairés qui font construire ou rénover leurs hôtels particuliers (Jacques Doucet, Robert de Montesquiou, Ganay …) mais aussi à l’International pour le roi de Grèce ou l’empereur du Japon. Il s’installe au 58 boulevard Flandrin où se situe côte à côte une maison avec un grand jardin et un hôtel particulier. Georges Hoentschel entreprend des grands travaux pour transformer l’hôtel en un hall de près de 7 mètres de hauteur avec une large verrière de 35 mètres  de long, allant du boulevard Flandrin à la rue Théry (aujourd’hui rue de Montevideo) pour accueillir ses collections. Il fait également construire des écuries. Il épouse Antoinette Eugénie Desaille dont il aura 2 enfants : Françoise en 1901 et Jean-Claude en 1902. Il réunit une importante collection d’objets d’arts qu’il vendra au magnat américain John Pierpont Morgan et dont une partie est visible au Metropolitan Museum of Art à New York. Il réalise le Pavillon de l’Union des Arts Décoratifs à l’exposition Internationale de Paris de 1900. Quatre ans plus tard, il est responsable de la décoration et des mobiliers des édifices publics et habitations à l’exposition Internationale de Saint-Louis du Missouri aux Etats-Unis, un événement mondial qui finit d’asseoir sa stature de décorateur au niveau international. Il voyage au Canada et reçoit des commandes (Erraruziz, Vanderbilt…). Il intègre dans ses décorations des céramiques qu’il réalise avec les équipes de Jean Carriès. Personnage incontournable du Paris de la Belle Epoque, il côtoie le monde de Proust. Ami fidèle, sa disparition lui vaut que des articles élogieux. La biographie de Georges Hoentschel révèle les principales dates de la vie d’un homme au multiple facettes et talents. 






Pierre-Jean LEYS

1796

Mariage 7 avr. 1827 avec Marie-Louise-Charlotte-Eugénie Rémond Paris


(Source Geneanet) Pierre-Jean LEYS débuta comme garçon tapissier, probablement chez Charles Morillon, et demeurait 41 rue Traversière- Saint-Honoré.
Il se maria le 7 avril 1827 avec Marie-Louise-Charlotte-Eugénie Rémond, fille de Félix Rémond et d'A.-M .-L. Morillon. Il continua à travailler chez le grand-père de sa femme, 19 boulevard de la Madeleine, et devint tapissier-ébéniste. L'entrée dans la famille Morillon-Rémond lui permit d'obtenir des commandes officielles ; son beau-père, chef ébéniste au Garde-meuble, profitait largement des facilités que cette place lui donnait pour diriger les commandes vers l'atelier familial, où son gendre travaillait certainement. Un guéridon conservé au Grand Trianon, commandé à LEYS en 1837, porte l'estampille de REMOND. En 1838, il semble créer un atelier distinct, 29 rue de Suresnes, puis 3, place de la Madeleine en 1850 ; mais tous travaillant ensemble, il ne fit peut-être que conserver l'atelier Morillon. En 1853, il s'associa avec Violet, qui lui succéda en 1861




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