Violet


Jeanne VIOLET
  • née ...
  • mariée ... avec Henry Trochereau de la Berlière
    • enfants : Marie-Antoinette, Monique, Elisabeth, Edith, Antoine
  • veuve ...
  • décédée ...
 Jeanne VIOLET
 


André, Jacques, Georges, Jeanne et Marguerite




Ernest et  Marie DOUBLET



(père de Jeanne)

Ernest Alexandre Noël VIOLET
  • né le 24  décembre 1862
  • marié
    • enfants : André, Jacques, Georges, Jeanne et Marguerite
  • décédé le 18/09/1909 à Versailles
parents :
  • Michel Paul VIOLET tapissier
  • Marie Louise LEYS tapissier


gendre Monsieur Gustave Doublet


La maison à Fontainebleau









Michel Paul VIOLET
  • marié à Paris le 12/02/1852 avec Maria Louise LEYS
  • tapissier
  • décédé le ...







(cousin)

Ernest-Stanislas LEYS
  • né en 1841
  • marié le 7 avril 1827 avec Marie-Louise-Charlotte-Eugénie Rémond
  • décédé



 
Ernest-Stanislas LEYS, tapissier, né en 1841, fils de Pierre-Jean LEYS exerçait toujours en 1882 à la même adresse que son père. Pierre-Jean LEYS débuta comme garçon tapissier, probablement chez Charles MORILLON, et demeurait 41 rue Traversière- Saint-Honoré.
Il se maria le 7 avril 1827 avec Marie-Louise-Charlotte-Eugénie Rémond, fille de Félix Rémond et d'A.-M .-L. Morillon.

Il continua à travailler chez le grand-père de sa femme, 19 boulevard de la Madeleine, et devint tapissier-ébéniste.

L'entrée dans la famille MORILLON-REMOND lui permit d'obtenir des commandes officielles ; son beau-père, chef ébéniste au Garde-meuble, profitait largement des facilités que cette place lui donnait pour diriger les commandes vers l'atelier familial, où son gendre travaillait certainement.

Un guéridon conservé au Grand Trianon, commandé à LEYS en 1837, porte l'estampille de REMOND ;

En 1838, il semble créer un atelier distinct, 29 rue de Suresnes, puis 3, place de la Madeleine en 1850 ; mais tous travaillant ensemble, il ne fit peut-être que conserver l'atelier MORILLON.
En 1853, il s'associa avec VIOLET, qui lui succéda en 1861.
Commandes officielles
  • Le 27 mai 1832, pour le cabinet des princesses aînées au Palais de Saint-Cloud : deux petits bureaux en acajou, pieds tournés, sabots en cuivre, un tiroir avec serrure, coins arrondis, maroquin vert, à 80 F.
  • A partir de 1833, il fit de nombreuses réparations de meubles pour l'administration du mobilier et de petites fournitures
  • En 1836, il recouvre pour le premier salon de la Reine à Trianon : trente-six chaises en bois peint, dossier à grille ; des banquettes pour le Palais de Versailles et pour Trianon-sous-bois ; des rideaux pour l'appartement du duc d'Orléans au Petit Trianon
  • Toujours pour Trianon, le 22 mai 1837 : une psyché en acajou, pieds à patins, montants à colonnes, bras en bronze doré, à 250 F, vingt-quatre chaises en acajou à châssis.
  • En juin 1837, pour la chambre de la Reine : un guéridon en 30000/40000 30000 8 frêne, socle triangulaire avec griffes bronzées et roulettes en cuivre ; trois montants forme balustre, ceinture à quatre tiroirs, dessus avec frises et filets incrustés ; Diam. : 0,78 m à 100 F.
  • Pour l'appartement de la Grande Duchesse : un secrétaire en bois d'orme, moulures en citronnier ; marbre gris dit caillou d'Egypte à 300 F ; une commode assortie à 200 F.
  • Pour la chambre de Mme Adélaïde : un guéridon en orme, socle triangulaire, trois montants forme balustre ; ceinture à quatre tiroirs ; Diam : 0,70m, à 80F (voir à Mobilier national) ; huit fauteuils de veille en hêtre, garnis de crin à 85,96 F.
  • Pour le château de Saint-Cloud, chambre du prince de Wurtemberg, le 12 mars 1843 : un bureau plat en bois de citronnier, pieds tournés, ceinture avec deux tiroirs fermant à clef, dessus en maroquin violet avec vignette dorée. Tablette sur les bouts. : L. : 1,14m ; l. : 0,82 m à 120 F.
  • En 1847, il fournit pour le château de Pau, des panneaux et un bahut en bois sculpté, genre gothique, destinés à confectionner des meubles.
  • En 1853, pour le prince Jérôme, au Palais Royal : nombreux sièges en acajou à panneaux, des chaises légères en bois noir, cannées ; des fauteuils confortables, capitonnés, livrés sous la raison sociale LEYS ET VIOLET.
  • Musées Mobilier national : guéridon en orme et frêne, filets de buis et amarante ; base triangulaire, trois pieds tournés en balustre, ceinture marquetée de fleurs, ouvrant à quatre tiroirs, boutons de bois ; dessus saillant à filets ; D. : 0,70 m (G.M.E, 12750) ; marques de Trianon (voir commande pour la chambre de Mme Adélaïde en 1837)
  • Musée national du château de Versailles, Grand Trianon, chambre de l'Impératrice : un guéridon en bois de frêne, socle triangulaire avec griffes (cellesc i étaient bronzées primitivement) et roulettes, trois montants forme balustre. Ceinture à quatre tiroirs. Dessus avec frise et filets incrustés. D. : 0,76m ; H. 0,72m (voir commande de juin 1837, pour la chambre de la Reine à Trianon). Deux chaises en acajou, portant la marque du Palais- Royal, et signées au prochain LEYS et VIOLET. Ventes Hôtel Drouot, 9 octobre 1981, n°81 : douze chaises à dossier droit en chêne mouluré et sculpté de rocailles, volute feuillagées et fleurons. Pieds cambrés à enroulement. Style Louis XV (deux modèles, une chaise brulée). Elles proviennent de la maison Leys à Paris.