Marie-Antoinette PARMENTIER
- née 1861 à Clamecy 2 rue Bourgeoise
- mariée ... avec Charles-Ernest Trochereau de la Berlière
- enfants : Henry, ...
- veuve ...
- décédée 1906 à Boulogne-Billancourt
Alexandre PARMENTIER
- né 1820 Neuilly, Nièvre
- marié 19 sept. 1845 avec Marie-Edmée Martin, Saint-Révérien
- décédé 1898
(Source Geneanet ) Il est propriétaire du château de Thabor à Fontaines (Nièvre).
Louis-Philippe PARMENTIER
- né 1786 Varzy
- marié 31 janv. 1820 avec Jeanne-Etienne Delavau des Près Neuilly, Nièvre
- décédé 8 mars 1827 Champallement
- né 1751
- marié 8 févr. 1785 avec Anne Lemoine
- décédé 22 janvier 1807 Varzy
Pierre-Philippe PARMENTIER
- Mariage avec Marie-Etiennette Gaudet
lien avec ?
Antoine PARMENTIER
- né le 12 août 1737à Montdidier
- marié
- décédé le 13 décembre 1813 à Paris
- Formation : Lycée Louis-le-Grand
Antoine Augustin Parmentier est un pharmacien militaire, agronome, nutritionniste et hygiéniste français.
Né à Montdidier en 1737, mort à Paris le
17 décembre 1813, Parmentier, commence ses études dans diverses
pharmacies. En 1755, il quitte sa ville natale pour poursuivre ses
études à Paris.
Il est nommé en 1757 apothicaire
sous-aide aux armées. Fait prisonnier pendant la guerre de Sept Ans, il
herborise dans le Hanovre.
En 1771 il est apothicaire-major de
l’Hôtel royal des Invalides. Dans un même temps l’Académie de Besançon
lance un concours ayant le thème suivant : « Quels sont les végétaux qui
pourraient-être substitués en cas de disette à ceux que l’on emploie
communément et quelle en devrait être la préparation ? »
Parmentier se trouve face au problème
qu’il retourne dans sa tête depuis plusieurs années. Il pense toujours à
cette bouillie de pommes de terre avec laquelle on l’a nourri durant sa
captivité. Il entreprend donc la rédaction de son mémoire et défend son
projet comme suit :
« Nos soldats ont considérablement mangé
de pommes de terre dans la dernière guerre ; ils en ont même fait
excès, sans avoir été incommodés ; elles ont été ma seule ressource
pendant plus de quinze jours et je n’en fus ni fatigué, ni indisposé. »
A l’issue de la publication de son
mémoire, l’Académie des Sciences, des Belles-Lettres et des Arts le
récompense, malgré une interdiction du Parlement de cultiver la pomme de
terre datant de 1748.
Il faut savoir que ce légume était rendu
coupable de tous les maux, et plus particulièrement on l’accusait de
transmettre la lèpre.
En 1772, les membres de la Faculté de
médecine de Paris planchent pendant de longues semaines sur le sujet et
finissent par déclarer la pomme de terre bonne à consommer.
Parmentier a gagné la partie pense-t-on,
hé bien non ! Le terrain qu’il utilise aux Invalides pour étudier
toutes sortes de légumes appartient à des religieuses. Ces dernières se
plaignent au roi de sa présence et obtiennent le 31 décembre 1774 un
arrêt du Conseil du roi qui supprime le poste de Parmentier. En
reconnaissance de ses compétences, il recevra néanmoins un traitement
annuel de 1200 livres. Un nouvel arrêt prononcé en 1777 lui permettra
même de conserver son logement à vie. A noter que le dit arrêt sera
cassé en 1792.
Ne baissant pas les bras pour autant,
Parmentier, va promouvoir la pomme de terre en organisant des dîners où
seront conviés des hôtes prestigieux tels que Benjamin Franklin ou Lavoisier.
En 1785, Louis XVI
offre à Parmentier deux arpents de terre situés dans la plaine des
Sablons près de Neuilly. C’est l’année suivante qu’il plante ses
précieuses tubercules. En août 1786 il apporte même au roi un bouquet de
fleurs de pomme de terre. Louis XVI en glisse une à sa boutonnière et
une autre sur la perruque de Marie-Antoinette.
Mais tout le monde se méfie encore des
pommes de terre, Parmentier va alors user d’un stratagème pour les faire
découvrir. Les tubercules étant à maturité, le champ est gardé de jour
par des hommes en armes. Tout le monde se demande bien ce qu’il y a de
si important à garder. A la tombée de la nuit, les soldats se retirent
et le peuple parisien se précipite pour « voler » les pommes de terre.
Parmentier à gagné en partie son pari.
Suite à une très bonne récolte, la
société d’Agriculture accorde au savant trente sept arpents
supplémentaires situés dans la plaine de Grenelle. Mieux encore, Louis
XVI qui sert des pommes de terre à sa table, autorise en juin 1787 le
classement du tubercule dans les plantes utiles du jardin d’essai de
Rambouillet.
En 1795, la Commune ordonne de planter
des pommes de terre dans les jardins des Tuileries pour faire face à la
famine qui s’abat sur Paris.
Inspecteur général du Service de santé sous Napoléon, c’est lui qui impose, de 1805 à 1813, l’obligation de la vaccination contre la variole.
A savoir
Quand on évoque le nom
d’Antoine-Augustin Parmentier, la première chose qui vient à l’esprit
est la pomme de terre ! Mais cet homme à travaillé sur bien d’autres
domaines.
En 1772, en compagnie de Cadet de Vaux
(ancien pharmacien des Invalides), il va tenter d’améliorer la qualité
du pain distribué dans les hôpitaux et les prisons en imaginant une
nouvelle méthode de panification. Il sera du reste un des fondateurs
d’une école de boulangerie.
C’est aussi Parmentier qui a l’idée
d’extraire le sucre d’autres végétaux que la cane à sucre. En 1793, il
donne même les techniques à employer. C’est ainsi, que grâce à lui la
première raffinerie de sucre de betterave mise en service par Delessert
voit le jour en 1801.
Il travail aussi sur la conservation des
aliments. Il étudie le conservation par le froid et va notamment
conseiller la réfrigération de la viande. Il travaille également sur
l’amélioration de la technique des conserves alimentaires par ébullition
découverte par Nicolas Appert en 1810.
http://www.histoire-en-ligne.com/spip.php?article301
(http://spydersden.wordpress.com/2014/01/26/antoine-parmentier-and-the-potato/)
Cimetière du Père-Lachaise